lundi 24 février 2014

Nouvelle crise

Vendredi 21 février 2014, nouvelle crise. Levé à 06h45, tout va bien. C'est le dernier jour de la semaine, et le soir le week end, tout va bien. Pas de réunion au bureau, rien de particulier en vue dans cette journée banale, tout va bien.
07h45 j'emmène mon petit garçon de 3 ans à l'école, on discute dans la voiture, il est content d'aller jouer avec ses copains, il fait beau, le soleil brille, la vie est belle...
08h30 j'arrive au bureau, rien ne va plus. Je ne supporte plus personne, je trouve que personne dans cette entreprise ne gare sa voiture comme il faut, j'ai envie d'hurler qu'ils viennent tous garer leur voiture mieux que ça. Je descend de ma voiture et je suis obligé de saluer tout ceux que je croise, j'en ai pas envie, j'ai envie de leur cracher dessus, de les insulter, leur dire merde dégage m'emmerde pas cassé vous tous. J'ai la haine contre tout et tous. Je me retiens, je me maîtrise mais ça se voit sur mon visage que je suis a bout, prêt à bondir sur le premier venu. Je m'assoie à mon bureau et allume l'ordinateur, les allers et venus de mes collègues m'exaspèrent, ils ne peuvent pas rester sans bouger à leur bureau ? pourquoi toujours passer dans ce putain de couloir ? je leur en veux à mort, je vais bientôt craquer, je me retiens, je me maîtrise.
Les commerciaux n'arrêtent pas de venir me voir pour me poser des questions, c'est normal je suis le directeur commercial, mais aujourd'hui c'est pas possible, qu'ils se démerdent, ils m'insupportent, encore un qui vient et je craque, je sent le feu en moi qui brûle, comme une bombe prêt à exploser, j'enrage, j'ai la rage, la haine, le cœur qui bat fort, j'ai envie d'agresser, d'insulter, de casser, de détruire. Je me retiens, je me maîtrise comme je peux.
La journée n'en finit pas, a midi j'ai pas faim, je laisse la moitié de l'assiette, je ne veux parler à personne, je ne peux pas parler, je pars marcher dans la cour pour me calmer, je cherche une endroit isolé pour m'apaiser, je veux fuir, m'enfuir loin de tous, trop de présence, trop de mouvement, de bruit, de parole, je ne supporte plus, je n'en peux plus, je veux que tout s'arrête, bientôt je ne vais plus me maîtriser, bientôt je vais craquer, exploser. Il ne faut pas, je ne dois pas craquer. L'informaticien me dis qu'aujourd'hui quelque chose ne va pas, donc ça se voit, malgré mes efforts, les autres voient bien que je ne vais pas bien.
17h je n'en plus, ce n'est plus possible, j’éteins l'ordinateur et je quitte le bureau. Je vais ou ? à la maison ? je ne peux pas rentrer dans cette état, impossible.
En conduisant je me sent mal, je suis perdu, égaré, une immense dépression m'envahie, les larmes me montent aux yeux, je vais pleurer, je me maîtrise, je me retiens comme je peux.
Sur la route un bar, je m'arrête, vite une bière, je descend la biere le plus vite possible, j'attend 5 mn seul sur cette terrasse que l'alcool monte au cerveau. Je sent un peu les effets, ma femme m'indique par sms qu'elle rentre à la maison, je lui répond que j'arrive aussi. Je rentre.
Dans la voiture je me sent un peu mieux, la tempête s'apaise. A la maison tout est fini, tant mieux le soir on doit aller au resto avec un couple d'amis. Tout se passera bien ce soir là, mais avec un bon apéro et une bouteille de vin pendant le repas.

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